À
travers sa filiale Veolia Water Technologies, Veolia a remporté un
contrat auprès de Qatar Engineering & Construction Company portant
sur l’ingénierie, l’approvisionnement et la livraison d’une usine de
traitement des eaux usées pour les installations de production et de
traitement de gaz naturel de Dolphin Energy situées à Ras Laffan au
Qatar.
L’eau issue de l’usine de traitement des eaux usées pourra
être directement réutilisée, ce qui réduira à la fois le volume des eaux
usées actuellement injectées dans les puits de réinjection existants
dans la raffinerie de Ras Laffan et le volume d’eau dessalée acquis à
des sources externes. Les polymères inhibiteurs d'hydrates cinétiques
(KHI) seront eux aussi éliminés des eaux résiduelles. La mise en route
est prévue pour le mois de septembre 2017. Les organismes de
réglementation du Qatar ayant conclu que la présence des polymères KHI
dans les eaux usées injectées entraîne à long terme une détérioration
des réservoirs, il est devenu indispensable de les éliminer des flux
d’eaux usées réinjectées. En 2015, Veolia s’était vu attribuer un
contrat impliquant l’utilisation de ses évaporateurs HPD, qui seront
utilisés pour l’élimination des KHI et la récupération du distillat.
Dans le cadre de ce nouveau contrat, Veolia installera également un
package de prétraitement en amont des évaporateurs. Elle recourra pour
ce faire à sa technologie de séparateurs à lamelles (TIPSS).
Ville
industrielle situé à quelque 80 km de Doha, Ras Laffan est centrée sur
la production de gaz naturel liquéfié. Dolphin Energy est l’un des plus
grands projets transfrontaliers entrepris au Moyen-Orient dans le
secteur de l’énergie. Son ambition consiste à acheminer le gaz naturel
du Qatar jusqu’aux Émirats Arabes Unis via un gazoduc. Le Qatar, Oman et
les EAU mènent à bien ce projet de concert.
Veolia est déjà engagée
dans un certain nombre d’opérations au Qatar, parmi lesquelles la
conception, la construction et l’exploitation de l’usine de traitement
des eaux usées de Doha South et la mise en place d’un procédé "zéro
rejet liquide" pour le complexe Pearl GTL, exploité par Shell à Ras
Laffan.