25/03/2010
Congo-Kinshasa

La "guerre de l'eau" aux portes du pays s'interroge Le Potentiel

Les pays du Bassin du Nil, du Congo et de l'Amazonie sont très
sollicités depuis le sommet de Copenhague. La raison est simple:
bientôt, de nombreux pays vont manquer de l'eau, parmi lesquels non des
moindres en termes de développement à l'image de la Chine, du Brésil ou
de l'Inde, constate le quotidien Le Potentiel. Les  grandes puissances
sont déjà en route pour la conquête de "nouveaux espaces d'eau",
de gré ou de force et la République Démocratique du Congo est dans leur
collimateur, estime l'analyste [son nom n'est pas rapporté dans
l'article publié sur Internet. Extraits :]. Depuis le sommet de
Copenhague, les yeux se tournent vers des zones qui constituent  encore
des réservoirs d'eau susceptibles de permettre à l'humanité de survivre :
les bassins du Nil, du Congo et de l'Amazonie. Les "grandes
puissances"
ne mâchent pas des mots. Elles trouvent inacceptables 
que certaines nations disposent de l'eau en abondance, pendant que
d'autres peuples en manquent ; voire ont difficile à accéder à l'eau
douce. Après Copenhague, des rencontres sont programmées, invitant les pays des bassins du Congo, du
Nil et de l'Amazonie à réfléchir autour de l'eau. Bien auparavant, des
propositions ont été avancées pour faire relever que là où des
insuffisances seront constatées pour gérer l'eau, ces réserves
deviendront patrimoine universel. Quant à la République Démocratique du
Congo, elle est dans le collimateur des grandes puissances. Et ce, pour
plusieurs raisons : la première, c'est que la RDC possède le deuxième
fleuve au monde après l'Amazonie ; la seconde, c'est qu'elle  dispose
d'une importante densité d'eau douce (selon les dernières estimations,
la  RDC perd chaque jour plus de 40.000 M3 d'eau douce par minute qui se
jettent dans l'océan, faute d'une gestion rationnelle de cette
ressource ou l'absence d'une politique d'eau) ; la troisième, c'est que
certains pays cherchent à tout prix à avoir des débouchées sur la mer ou l'océan pour sortir de l'état
d'enclavement [NDLR. Quel rapport ? Si ce n'est qu'effectivement le
fleuv Congo est l'objet de plusieurs projets de transferts : vers le
bientôt feu-lac Tchad, mais aussi vers l'Afrique de Sud, au seuil du stress hydrique]. Aussi, conclut l'article, est-il question
d'exercer une forte pression sur la République Démocratique  du Congo
afin qu'elle coopère et l'amener de gré ou de force à "partager" son
eau. 

Le Potentiel (Kinshasa) – AllAfrica
23-03-2010