La mise en œuvre du Projet pour le développement de l'interconnexion des réseaux électriques des pays membres de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), devrait impacter entre 1 500 et 2 000 personnes, a annoncé Dior Mbacké Dia, responsable de la communication du projet. Mme Dia intervenait lors de l'ouverture à Kaolack (centre) d'un atelier de renforcement des capacités des équipes d'enquête et de sensibilisation des populations sur les avantages du projet. Il porte notamment sur la mise en place d'une ligne de transport de l'énergie qui sera produite à partir des barrages de Kaléta (déjà réalisé en Guinée Conakry) et de Samba Ngallou (en gestation dans la région de Tambacounda). Les travaux de réalisation de cette ligne de transport d'énergie longue de 1 677 kilomètres seront lancés après la publication des résultats de l'enquête confiée à l'ONG Enda Ecopop. La ligne, qui partira de Kaolack, va traverser les autres pays membres de l'OMVG (Guinée Conakry, Gambie, Guinée Bissau).
"La réquisition d'emprises entraînera des pertes foncières en terres arables, en cultures annuelles, en arbres et en revenus. La conduite d'enquêtes permettra de déterminer avec précision les pertes et évaluer les compensations", précise un document de présentation du projet. "Ce projet sera accompagné d'un volet électrification rurale financé par la Banque mondiale. Les études sont en cours", l'objectif de ce projet d'électrification rurale étant d'électrifier les villages que la ligne va traverser, a souligné Dior Mbacké Dia. Les travaux qui devraient démarrer cette année, vont permettre aux quatre pays membres de disposer d'une capacité additionnelle de 48 mégawatts.
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica
Le Soleil (Dakar) – AllAfrica
Sud Quotidien (Dakar) – AllAfrica