L'usine de dessalement de l'eau de mer qui doit être implantée aux Mamelles, à Dakar, avec le concours financier du Japon, devrait améliorer l'approvisionnement de la capitale sénégalaise en eau potable, avec une production de 50 000 mètres cubes/jour, extensible à 100 000 mètres cubes.
"Le projet de l'usine de dessalement de l'eau de mer aux Mamelles est un projet majeur du plan d'actions prioritaires Plan Sénégal émergent (PSE). "Nous vivons un moment privilégié dans la prise en charge de la problématique de l'approvisionnement en eau de Dakar. Sans une solution durable, la capitale et ses deux nouveaux pôles urbains Diamniadio et le Lac Rose, risquent de connaître un déficit important à partir de 2025", a expliqué Mansour Faye, ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement. "Cette usine sera une véritable réserve stratégique proche des zones de consommation." Précisons que le projet comporte par ailleurs le renouvellement de 460 kilomètres de réseau de Dakar 1(Dakar ville), hérité de la colonisation, ce qui devrait permettre d'économiser 40 000 mètres cubes.
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica
Deux projets de dessalement vont être lancés à partir de 2017
Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica
INTERVIEW
Tiré à quatre épingles, le directeur général de la SONES, Charles Fall, est sorti de la salle de signature de l'accord de financement de l'usine de dessalement de l'eau de mer des Mamelles avec une mine détendue. L'horizon de la sécurisation de l'approvisionnement en eau de Dakar s'éclaircit davantage avec ce nouvel acte posé par les autorités sénégalaises et les diplomates japonais. |