Le Canada et les États-Unis travaillent de concert dans le cadre de l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs afin d’identifier les substances chimiques sources de préoccupations mutuelles qui se trouvent dans les Grands Lacs en raison d’activités humaines. Ces substances chimiques sont potentiellement nocives pour la santé humaine et l’environnement. La ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada, Catherine McKenna, et l’administratrice de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, Gina McCarthy, ont annoncé la liste des huit premières substances désignées à l’issue d’un examen scientifique exhaustif et de consultations publiques.
Ces substances sont les suivantes : l’hexabromocyclododécane (HBCD), les polybromodiphényléthers (PBDE), l’acide perfluorooctanoïque (APFO), le sulfonate de perfluorooctane (SPFO), les acides perfluorocarboxyliques (APFC) à longue chaîne, le mercure, les biphényles polychlorés (BPC) et les paraffines chlorées à courte chaîne (PCCC).
Lorsqu’une substance chimique a été désignée comme étant potentiellement nocive, le Canada et les États-Unis élaborent et mettent en œuvre des stratégies pour réduire les menaces posées par la substance, en produisant des rapports sur la situation qui l’entoure tous les trois ans.