Nathalie Kosciusko-Morizet, s’est rendue à Nîmes, le 16 novembre, afin
de parler des inondations et s’est fixé comme objectif de "réduire les risques" d’inondations et "d’améliorer la rapidité des alertes".
La ministre a visité le service de préventions des crues du Gard, le
département historiquement le plus sensible de France aux inondations. "Mon objectif est de réduire les risques (d’inondations) et en tout cas de ne pas en créer de nouveaux" a affirmé la ministre.
Une semaine après les intempéries dans le sud de la France qui ont
occasionné plusieurs centaines de millions d’euros de dégâts, notamment
dans le Var, Mme Kosciusko-Morizet a insisté sur sa volonté de faire
approuver les Plans de Préventions des risques d’inondations – PPRI.
Selon elle, "la maîtrise de l’urbanisation est une nécessité". "7
000 PPRI ont été approuvés au niveau national et il y a un rythme de
500 par an. Par ailleurs, j’ai demandé aux préfets de sélectionner les
PPRI prioritaires, qui devront être mis en place le plus rapidement
possible car ils sont sur les zones à enjeu", a indiqué Mme
Kosciusko-Morizet. La ministre a souligné que le dispositif national de
lutte contre les inondations ne passait pas simplement par des PPRI mais
aussi par le financement de grands chantiers.
Enfin, la ministre a indiqué que les efforts du gouvernement portent aussi sur l’extension de "600 km sur toute la France du réseau de surveillance et d’alertes" ainsi
que d’ici décembre 2011 sur la généralisation du système d’alerte
(mail, SMS...) des élus sur les crues, expérimenté dans le Gard. Ce
système permet de réduire, pour certains types de crue, le délai
d’alerte à moins d’une heure.