04/03/2014
France

Stratégie nationale relative à l'érosion littorale

Désignation de deux députées à la présidence du Comité national de suivi pour la mise en œuvre de la stratégie nationale relative à l'érosion littorale

Philippe
Martin, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de
l'Énergie, et Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des
Transports, de la Mer et de la Pêche, ont nommé Pascale Got, députée de
Gironde, et Chantal Berthelot, députée de Guyane, co-présidentes du
Comité national de suivi de la stratégie nationale relative à l'érosion
littorale.

Composé de différents collèges (entreprises, collectivités
territoriales, parlementaires, associations, syndicats, administration
et experts scientifiques), il aura pour mission de rendre compte de la
mise œuvre de la "stratégie nationale de gestion intégrée du trait de
côte" auprès du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML) et de
la Commission mixte inondations (CMI) au moins une fois par an. Il
assurera l'organisation des échanges sur les différentes actions de la
stratégie nationale et fera des propositions pour la mise en œuvre d'une
politique de gestion intégrée du trait de côte, en cohérence avec
l'ensemble des autres politiques publiques qui s'appliquent sur le
littoral.

Un quart du littoral français est soumis à l'érosion. Ce
phénomène naturel peut être aggravé par les actions anthropiques et par
les effets du changement climatique notamment les tempêtes. L'enjeu pour
les collectivités du littoral et l'État consiste à anticiper dans une
vision commune l'évolution du littoral côtier en faisant des choix
d'urbanisme et d'aménagement cohérents et adaptés aux phénomènes
naturels, et de prévoir sur le long terme les conséquences des choix
relatifs à la protection du littoral et de ses usages. La "stratégie
nationale de gestion intégrée du trait de côte" adoptée en 2012, pour
une mise en œuvre prévue en 2015, engage l'État et les collectivités
territoriales à mieux prendre en compte l'érosion côtière dans les
politiques publiques. Les actions s'articulent autour de quatre axes
thématiques : Développer l'observation du trait de côte et identifier
les territoires à risque érosion pour hiérarchiser l'action publique ;
Élaborer des stratégies partagées entre les acteurs publics et privés ;
Évoluer vers une doctrine de recomposition spatiale du territoire ;
Préciser les modalités d'intervention financière.

Environnement France – 03-03-2014