Le potentiel insolite du lac Tchad est exposé en 4 langues autochtones à travers les activités du projet BIOPALT sur les grilles externes du siège de l'UNESCO, jusqu’au 5 janvier 2020.
Le lac Tchad fait vivre plus de 40 millions de personnes et fait face à des défis grandissants. Son potentiel, sa variabilité et sa diversité en font un atout pour atteindre les Objectifs de développement durable. Le projet BIOPALT vise à contribuer à la réduction de la pauvreté (ODD-1) et à promouvoir la culture de paix (ODD-16) en renforçant la capacité des États membres à développer une gestion durable, équitable, inclusive et coordonnée des ressources hydrologiques, naturelles et culturelles du bassin du lac Tchad. Le projet combine les approches du Programme hydrologique international, du Programme sur l'homme et la biosphère et des Conventions sur le patrimoine culturel dans le contexte de l'atténuation des changements climatiques. Le projet est mis en œuvre par l'UNESCO, par le biais du Programme sur l'Homme et la biosphère (MAB), du Programme hydrologique international (PHI) et du Patrimoine mondial. Il cible notamment les jeunes, les femmes et les peuples autochtones. Le projet est mis en œuvre avec la Commission du bassin du lac Tchad et est financé par le Fonds africain de développement.
Entre 1960 et 1985, la superficie du lac Tchad a été réduite de 95 % du fait de la baisse de la pluviométrie ce qui a entrainé des déséquilibres importants sur les écosystèmes. Toutefois, depuis les années 2000, il est en expansion. La zone est également en proie aux conflits, exacerbés ces dernières années par l’insécurité générée par la secte de Boko Haram, qui conduisent à des migrations importantes de population.