Outre la réalisation d'un pont-passerelle qui viendra se substituer à l'actuelle digue et les ouvrages d'accueil qui seront aménagés pour mieux s'intégrer dans le paysage, le projet repose sur plusieurs grands travaux hydrauliques :
Une commission scientifique internationale a été constituée pour suivre les effets hydrosédimentaiores des chasses et vérifier les résultats obtenus.
Depuis mai, le barrage est entré dans sa phase de mise en service industrielle. Pendant cette période, le constructeur doit apporter la preuve du bon fonctionnement de l’ouvrage, notamment en réalisant 100 cycles continus de chasse, sans incident. Cette période de réglage se poursuivra jusqu’en septembre, date à laquelle l’exploitant prendra la main pour réaliser les lâchers qui permettront de rétablir peu à peu le caractère maritime du Mont-Saint-Michel.
Les chasses d’eau régulées sont déclenchées six heures après la haute mer.
Chaque lâcher génère un courant qui augmente peu à peu pour atteindre un débit limité et maximal de 100 m3/seconde au bout de 20 minutes à l’aval immédiat du barrage. Ce courant provoque une montée progressive du niveau de l’eau pendant environ une demi-heure. Avec le lâcher, le niveau d’eau du Couesnon peut augmenter d’environ 40 centimètres dans la baie et le lit s’élargir de façon importante.
La durée de la chasse est liée à la quantité d’eau stockée et peut durer entre 2 et 5 heures.