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Le 22 mars, journée mondiale de l'eau, a été initié par l'Assemblée générale des Nations Unies, suite à la Conférence des Nations unies sur l'Environnement et le Développement – le Sommet de Rio – de 1992. Pour l'occasion, h2o a demandé son commentaire au professeur Janos BOGARDI, Chef de la section du développement et de la gestion durables des ressources en eau au sein du PHI, Programme Hydrologique International de l'UNESCO.

"Dans beaucoup de pays, où l'eau jour un rôle primordial dans la vie quotidienne, la Journée Mondiale de l'Eau est devenue un événement, une véritable journée d'effort national. Cela est important et très positif. L'eau ne doit pas être envisagée comme une course fatale : le maintien de la ressource n'est pas une problématique sans issue, son partage peut s'opérer sans conflits. Depuis des siècles, l'eau n'a jamais été facteur de guerre [L'eau a été source de conflits guerriers, en Mésopotamie, sous l'Antiquité ; mais jamais plus depuis]. Au contraire, elle a souvent été le premier élément de coopération entre les peuples. L'eau créée le consensus. Les agences de bassin en sont en France un bon exemple. Elles constituent un forum où tous les acteurs se retrouvent, évaluent les situations et décident ensemble des mesures à prendre. Nous devons soutenir toutes les initiatives allant dans ce sens. Des opérations de jumelage de bassins créent aujourd'hui aussi un nouvel échange entre le Nord et le Sud. Un second aspect important concerne l'éducation. L'UNESCO soutient ainsi un programme d'enseignement et d'échanges auprès d'écoles du bassin du Danube. Des initiatives similaires se multiplient et nous ne pouvons que les encourager. Elles sont pour les jeunes citoyens un apprentissage à la responsabilité et à la solidarité. Par delà toutes les menaces, les tensions et les enjeux, je suis personnellement convaincu qu'il y a dans chaque homme un respect profond pour l'eau. Et c'est cela qui est, en définitive, le plus important." .

{mospagebreak title=2. Message du Directeur Général de l'UNESCO&heading=1. Mars 22 – Un jour pour penser l'eau} 

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Paris, 21 mars – Le Directeur général de l'UNESCO, Koïchiro MATSUURA
a lancé aujourd'hui un message à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau

Le texte intégral du message

 

"En décidant en 1993 de faire du 22 mars de chaque année la Journée mondiale de l'eau, l'Assemblée générale des Nations Unies a pris une décision nous incitant à être beaucoup plus conscients du besoin vital de préserver, de protéger et, surtout, d'utiliser de façon plus responsable nos précieuses ressources en eau douce. En célébrant cette Journée, nous voulons encourager les gouvernements, les agences internationales et les organisations de la société civile à mieux prendre en compte les problèmes que pose l'eau de notre planète.

"Le thème central choisi pour la Journée mondiale de l'eau en l'an 2000 était, fort judicieusement, 'L'eau pour le 21ème siècle'. L'UNESCO avait eu le privilège d'être choisie comme agence chef de file pour organiser cette célébration, dont l'événement majeur a été le Deuxième Forum mondial sur l'eau qui s'est tenu à La Haye. Nous avons souligné de façon répétée à quel point ce problème d'une eau de qualité était important et urgent. Aucun développement durable, aucune 'sécurité hydrique' ne peut être imaginée sans un accès de tous à une eau saine et, naturellement, la question de l'eau doit être présente dans tout regard posé sur l'écosystème. Il y a aujourd'hui un an, lors de la Journée mondiale de l'eau 2000, l'UNESCO, tournée désormais vers une vision de l'eau pour le développement humain, avait annoncé le lancement du Programme d'évaluation mondiale des ressources en eau (WWAP), désormais adopté par la totalité du système des Nations Unies avec 22 agences impliquées. L'UNESCO accueille le secrétariat de ce programme et joue un rôle de chef de file.

"Cette année, un thème particulièrement pertinent a été retenu : 'L'eau et la santé'. Il revient à l'Organisation mondiale de la santé d'assurer la responsabilité des célébrations. Il est normal que la santé humaine devienne le thème de la Journée mondiale de l'eau 2001. La santé est la condition préalable au développement de tous. Fournir de l'eau propre et saine pour la boisson et les besoins sanitaires est tout simplement la condition fondamentale d'une amélioration du sort de l'homme. Nous pensons tout spécialement ici aux régions du monde les plus affectées par la pauvreté. Nous ne pouvons pas rester passifs lorsque nous savons que 1,2 milliard d'individus dans les pays en développement ne disposent toujours pas d'un accès correct aux ressources en eau propre. Et deux fois plus nombreux sont ceux qui ne bénéficient toujours pas du minimum nécessaire à l'hygiène.

"L'eau souillée rend malade et tue. L'eau pure guérit. L'eau est, avec l'air, l'élément essentiel de la vie. C'est ce que l'éloquente formule 'L'eau et la santé' veut nous dire." .

{mospagebreak title=3.  Message from the UNESCO Director-General}

200103_22_matsuura.jpgParis, March 21 – UNESCO Director-General Koïchiro MATSUURA
today issued the following message on the occasion of World Water Day

His message

 

"The United Nations General Assembly in 1993 came up with a powerful incentive to make us all much more aware of the vital need to preserve, to protect, and far more responsibly to use our dwindling resources in fresh water, when it declared the 22nd of March of every year as World Water Day. To observe this Day is to encourage greater concern by governments, by international agencies, by the organizations of civil society, in all matters related to our planet's water.
"The central theme adopted for World Water Day in 2000 was, appropriately, 'Water for the 21st Century'. UNESCO was privileged to be chosen as driving agency in organizing its celebration, whose main event was the second World Water Forum held in The Hague. We repeatedly emphasized how much clean water must be of urgent concern to us all. No sustainable development can even be imagined without universal access to healthy water, and of course the issue of water must permeate our entire regard for the ecosystem. One year ago today, on World Water Day 2000, UNESCO, with its sights now on water for human development, announced a World Water Assessment Programme (WWAP), since adopted by the entire UN system with twenty-two agencies involved. UNESCO hosts the Programme's Secretariat, and takes a leading role.
"This year, the highly pertinent theme is 'Water and Health'. It falls to the World Health Organization to lead celebrations. It is fitting indeed that human health should furnish the theme for World Water Day 2001. Health is the prerequisite for any development at all. To provide safe, clean water for drinking and sanitation is simply the fundamental condition for bettering the human lot. We are especially thinking here of the world's regions most afflicted by poverty. We cannot stand idly back when we know that 1.2 billion people, throughout the planet's developing countries, still enjoy no adequate access to safe sources of fresh water. Twice as many are yet denied access to proper sanitation services.
"Soiled water sickens and kills. Clean water heals. Water, with air, is the very element of life. This is what 'Water and Health' here so eloquently tells us."  .

{mospagebreak title=4. L'eau et la santé}

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L'eau et la santé

1,1 milliard d'individus qui n'ont pas accès à l'eau et les 2,4 milliards de personnes qui n'ont pas d'assainissement ; 3,4 millions de personnes meurent chaque année de maladies véhiculées par l'eau. Sur un seul pays : la Chine, 30 millions de personnes souffrent de fluorose chronique, et 1,5 million d'individus sont infectés par le virus de l'hépatite A. Les premières victimes sont bien évidemment les populations les plus pauvres de la planète, et au premier rang, les enfants.

L'accès à l'eau et à l'assainissement constitue le premier pas vers la réduction de la pauvreté. "L'eau saine, l'assainissement adéquat et l'éducation en matière d'hygiène sont des droits fondamentaux de la personne. Ils contribuent à l'amélioration de la santé et au développement", rappelle l'OMS – Organisation Mondiale de la Santé – et l'IRC – International Water Sanitation Center.

"Des mesures simples et peu coûteuses, appliquées à la fois sur le plan individuel et collectif, sont disponibles pour fournir une eau propre aux millions de personnes vivant dans les pays en développement maintenant, et pas dans 10 ou 20 ans", a déclaré le Dr Gro Harlem Brundtland, la Directrice générale de l'OMS. "Nous ne pouvons pas nous payer le luxe d'attendre des investissements pour des infrastructures d'approvisionnement en eau et les services d'assainissement de base pour tous ceux qui en ont besoin. Cela n'a pas de sens, et cela n'est pas acceptable d'ignorer les priorités immédiates des plus nécessiteux", a-t-elle déclaré. Optimiste mais réaliste, le rapport de l'OMS intitulé "De l'eau pour la santé Prise en Charge" a invité à l'adoption de quelques mesures de base, telles que la purification de l'eau, et le renforcement de l'hygiène, ainsi que l'application immédiate des moyens d'améliorer l'approvisionnement dans les pays en développement ". .

{mospagebreak title=5. Journée mondiale... africaine}

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Le compte rendu d'une journée... africaine

Si en Occident, la Journée Mondiale de l'Eau se réduit en une capsule que quelques minutes dans les journaux TV, l'événement tend à devenir dans les pays en développement une véritable journée d'effort national, parfois même transformée en "semaine de l'eau". Le compte rendu d'une journée... africaine.

par Nicole MARI
Magazine CONTINENTAL – mars 2001

 

Cameroun : 50 % de la population rurale manquent d'eau potable

Le sous-directeur de la Gestion de l'eau au ministère camerounais des Mines, de l'Eau et de l'Énergie, M. Martin Paul Ondoua, a publié des statistiques fort instructives sur l'hydraulique au Cameroun au moment où prenait fin une "semaine de l'eau" organisée dans ce pays. Faisant allusion aux maladies d'origine hydrique (amibiases, fièvre typhoïde, ver de Guinée et paludisme notamment) auxquelles sont exposées les populations, M. Ondoua a déclaré, dans un entretien au journal Cameroon Tribune, que 50 % des Camerounais vivant en milieu rural et 42 % en milieu urbain manquaient d'eau potable. Comme projet du gouvernement pour faire face à la situation, il a annoncé la réalisation de 40 systèmes d'adduction d'eau dans la province du Sud-ouest avec une vingtaine de sources à aménager ; 250 forages seront aussi réalisés dans la province de l'Est, avec également une vingtaine de sources à aménager sur financement de l'Agence française de développement (AFD). D'autres projets sont en cours de réalisation dans la province de l'extrême-nord et sont menés grâce au concours de la coopération belge."Nous espérons qu'avec l'admission du Cameroun à l'initiative "Pays pauvres très endettés (PPTE), des sommes plus importantes seront débloquées pour financer d'autres projets de même nature en milieu rural à travers le pays", a indiqué M. Ondoua. Le ministre a aussi déploré l'impasse du processus de privatisation de la Société nationale des Eaux du Cameroun (SNEC) qui, a-t-il dit, fait problème dans le programme de travaux de son ministère en milieu urbain. Parmi les "projets ficelés" en la matière, M. Ondoua a également annoncé l'extension de l'adduction d'eau de la ville de Bafoussam pour plus de 10 milliards de francs CFA sur financement de l'Allemagne. Il a fait aussi état, dans l'axe Mokolo-Mora dans le septentrion camerounais, d'un projet qui consistera à capter l'eau du barrage de Mokolo pour alimenter la localité de Mora et les agglomérations secondaires environnantes. Ce projet, qui en est au stade d'attribution du marché, bénéficie d'un financement de la Banque islamique de Développement (BID).

La pénurie d'eau, source de maladies au Rwanda

La pénurie d'eau potable au Rwanda est source de différentes maladies qui continuent à décimer beaucoup de gens au Rwanda, a affirmé Marcel Nahiunde, ministre de l'Eau et de l'Énergie. M. Bahunde, qui a prononcé un discours radiodiffusé a l'occasion de la Journée Mondiale de l'Eau, a dit que sur une population de près de 8 millions d'habitants, 670 000 Rwandais souffrent de la bilharziose, 300 000 de maladies de la peau, plus de 260 000 des maladies diarrhéiques et 100 000 autres de maladies des yeux. Il existe aussi des cas de choléra, de malaria, de typhoïde, tous ayant pour origine l'utilisation de l'eau usée par plusieurs ménages rwandais. A Kigali où vivent plus de 600 000 habitants, plus d'un tiers de la population n'a pas suffisamment d'eau potable, devenue une denrée rare dans plusieurs quartiers de la capitale où les habitants passent des semaines sans pouvoir accéder à l'eau des robinets. Beaucoup de personnes ont ainsi recours à l'eau puisée dans les sources naturelles qui abondent dans les marais et qui n'ont pas été aménagés pour la circonstance.La Belgique et l'Allemagne sont prêts à financer des projets d'adductions d'eau en collaboration avec le gouvernement rwandais. Gilbert Nkusi, Coordonnateur de l'UNICEF en matière d'approvisionnement en eau potable au Rwanda, a affirmé que l'agence des Nations Unies a aidé le Rwanda à installer des points d'eau potables dans 66 des 154 communes du pays."Dans 48 communes, nous avons mis en place des comités de gestion de ces points d'eau", a-t-il dit. Il a ajouté que le gouvernement rwandais a signé récemment un accord avec l'UNICEF, portant sur la période 2000-2006, et qui concerne des projets d'adduction d'eau potable dans plusieurs écoles primaires du pays."Nous voulons que toutes les écoles primaires aient un point d'eau potable et des toilettes modernes", a-t-il laissé entendre. Selon Jean-Baptiste Ngwijabanzi, fonctionnaire au ministère de l'Eau, la population rwandaise doit être éduquée à la bonne gestion de l'eau."Les paysans doivent comprendre que l'eau est une source de vie, et non un don de Dieu qui leur sera donné sans la moindre contribution", a déclaré le haut fonctionnaire. Exceptés des projets visant à augmenter l'approvisionnement en eau potable à Kigali, d'autres projets similaires sont en cours de réalisation pour d'autres villes du Rwanda.

La crise mondiale de l'eau a des retombées sur l'Afrique du Sud

"L'eau pour la santé", le thème de la journée mondiale de l'eau, était aussi tout à fait approprié à l'Afrique du Sud où au moins sept millions de personnes n'ont pas accès à l'eau potable tandis qu'environ 21 millions de personnes n'avaient pas accès aux installations sanitaires selon l'Organisation Mondiale de la Santé. Le département sud africain chargé des question de l'eau et des forêts a déclaré qu'il continuerait à placer au centre de ses préoccupations, la réalisation du droit de tous les citoyens d'avoir accès à l'eau, de même que la protection des rivières, des cours d'eau, des marécages et l'éradication des maladies liées à l'eau telles que le choléra. "Nous sommes très conscients aujourd'hui plus que jamais, du lien étroit existant entre l'eau et la santé et du fait qu'améliorer la qualité de l'eau, les installations sanitaires et l'hygiène des populations de manière significative, réduit la propagation du choléra et de bon nombre de maladies liées à l'eau", a indiqué le département. Le président Thabo Mbeki a pour sa part souligné le fait que l'un des plus grands défis qui se posent aux sud africains était d'assurer que la population entière a accès à une eau purifiée. M. Mbeki a estimé que la conservation et la gestion de l'eau doit être perçue comme une contribution nécessaire aux efforts collectifs en vue d'un progrès social et économique durable pour le pays.

Burundi : la guerre civile a fait tombé le taux de desserte en eau potable de 70 % à 40 %

Le taux réel net de desserte en eau potable dans les milieux urbains du Burundi atteint 70 % contre 43 % dans les zones rurales, a indiqué le ministre du Développement communal et de l'Artisanat, Denis Nshimirimana. Il a affirmé qu'avant la guerre civile au Burundi, en 1992, la desserte en eau potable pour l'ensemble du pays avait atteint le taux de 70 % pour retomber à un peu plus de 40 % suite aux destructions causées par les violences sur les installations hydrauliques du pays Les efforts de réhabilitation des infrastructures de l'eau ont toutefois permis de desservir encore correctement presque tous les 36 hôpitaux du pays ainsi que les 270 centres de santé, les écoles, les marchés, a ajouté Nsimirimana. "Nous devons continuer les efforts visant à faire parvenir le précieux liquide à tous les ménages du pays", a souligné le ministre qui intervenait à l'occasion de la journée mondiale de l'eau. Le gouvernement à lui seul ne peut pas concrétiser son programme d'alimentation de toutes les populations en eau potable sans le concours de tous, a fait remarquer Nsimirimana, appelant l'administration à la base à une meilleure gestion des ressources en eau disponibles. L'hygiène, la santé et le bien-être de la population sont intimement liés à la disponibilité d'une eau potable, a-t-il ajouté. Le ministre a souhaité que son message soit pris en compte à l'avenir pour qu'ensemble tous les Burundais gagnent le pari de la journée mondiale de l'eau. M. Nshimirimana a toutefois reconnu que les efforts nationaux ne suffisaient pas à couvrir les besoins du pays. Ainsi, des partenaires extérieurs seront contactés pour appuyer les efforts du Burundi.

La célébration de la Journée mondiale passée inaperçue en Côte d'Ivoire

La journée mondiale de l'eau est passé inaperçue en Côte d'Ivoire où, en lieu et place d'une manifestation particulière, les consommateurs habitués ont dû se contenter d'une intervention télévisée de la ministre de l'Environnement, de l'Eau et de la Forêt, Angèle Boka. Évoquant les projets futurs du nouveau gouvernement ivoirien à l'endroit des populations rurales et urbaines, Mme Boka a notamment invité ses compatriotes à ne pas s'inquiéter de la quantité des réserves hydriques de ce pays où les ressources sont respectivement estimées à 78 milliards de m3 pour les ressources souterraines (dont 38 m3 sont renouvelables) et 39 milliards pour les eaux de surface. Selon M. Doffou Hilaire, un expert au ministère de l'Environnement, le pays n'a pas de crainte de pénurie d'eau à nourrir pour les années à venir. Sur le terrain cependant, un petit nombre de personnes en zone rurale bénéficie de cette abondance en eau, tandis que les ménages pauvres sont eux pratiquement privés d'eau potable. Comme ailleurs l'eau est aussi source de maladies. On estime à près d'un million et demi chaque année le nombre de personnes touchées par le paludisme, le choléra, le ver de Guinée, l'Onchocercose et tant d'autres pathologies liées à l'eau en Côte d'Ivoire. "Après analyse, il est bien évident que certains facteurs comme la pauvreté, l'analphabétisme, la méconnaissance des règles d'hygiène, la mauvaise hygiène du milieu n'ont pas été suffisamment pris en compte dans les projets de développement", a reconnu la ministre. De même, le secteur de l'eau a été longtemps caractérisé par des politiques sectorielles qui mettent l'accent sur les usages au détriment d'une gestion intégrée nécessaire à son développement, a-t-elle dit avant de présenter les stratégies du gouvernement de la deuxième République. "La tâche est à la mesure du gouvernement qui ambitionne de construire un nouveau partenariat pour la gestion intégrée des ressources en eau, partenariat entre les structures de l'Etat intervenant dans le secteur de l'eau, mais aussi partenariat entre les représentants de l'État et tous les autres acteurs." .

{mospagebreak title=6. ResSources}

ResSources
World Water Day – Journée mondiale de l'eau
WWAP – Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau
PCCP – Du conflit potentiel au potentiel de coopération
OMS – Organisation mondiale de la santé