Vendredi
6 décembre au Blanc-Mesnil, le SIAAP a inauguré sa 6ème usine. Avec cet
équipement bio-performant et remarquable sur le plan architectural, le
Syndicat poursuit la modernisation de l’assainissement francilien.
Maurice
Ouzoulias, président du SIAAP, a inauguré au Blanc-Mesnil, la 6ème
usine du service public de l’assainissement francilien, en présence de
Didier Mignot, maire de la Ville, Jacques Perreux, conseiller régional
d’Île-de-France, Marie-Georges Buffet, députée de la Seine-Saint-Denis,
Daniel Merlet, directeur territorial Paris et Petite Couronne de
l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Plusieurs élus locaux et
représentants d’associations locales et les membres du conseil
d’administration du SIAAP ont également assisté à cette cérémonie.
L’usine
d’épuration Seine Morée aura en charge le traitement des eaux usées de
six communes du nord-est de la Seine-Saint-Denis (Aulnay-sous-Bois,
Sevran, Tremblay-en-France, Villepinte, Vaujours,
auxquelles s’ajoutent une partie du Blanc-Mesnil et de l’aéroport de
Roissy-Charles-de- Gaulle), soit un bassin de population de 200 000
habitants. Sa capacité de traitement sera de 50 000 m3/jour (76 500
m3/jour par temps de pluie).
La construction de la nouvelle usine
s’inscrit dans une politique de gestion raisonnée de l’assainissement.
Maurice Ouzoulias le souligne, "comme les cinq autres stations
d’épuration du SIAAP, Seine Morée participe à l’investissement de notre
service public pour améliorer ses performances épuratoires et relever
les défis de l’environnement pour les Franciliens et l’avenir de la
métropole." Seine Morée est un modèle d’écologie industrielle, une
usine paysage, bio-performante, dont la conception est inspirée des
exigences les plus hautes en matière d'environnement. Avec sa nouvelle
usine, le SIAAP montre son engagement en termes de développement durable
: en investissant et modernisant ses ouvrages de traitement pour
obtenir une qualité exemplaire des eaux de rejet et répondre ainsi aux
exigences de la DCE (Directive cadre sur l’eau) ; en garantissant une
faible empreinte environnementale de l’outil industriel : choix de
procédés de traitement biologique et de l’ultrafiltration membranaire
pour limiter la consommation de réactifs, choix des matériaux de
construction, autonomie énergétique, qualité architecturale et
intégration paysagère. La réalisation de Seine Morée s'accompagne de la
renaturation de la Morée, petit cours d’eau qui va réceptionner les eaux
traitées, et ainsi voir renaître sa biodiversité.
Entreprise en
octobre 2010, la construction de l’usine, d’un montant de 122 millions
d’euros, a été financée par l’Agence de l’eau Seine-Normandie (45 %), le
SIAAP (35 %) et la Région Île-de- France (20 %).