Le président Ibrahim Boubacar Keita a inauguré une station de production d'eau potable. La saison des pluies se termine à Bamako et les pénuries d'eau sont beaucoup plus intenses quand il fait chaud. Certains quartiers de la capitale malienne sont ainsi privés d'eau pendant des heures. Une nouvelle station va permettre de temporiser les demandes. Deux énormes cylindres bleus sont plongés dans le fleuve Niger et déjà les machines ronronnent. Quatre stations compactes de production d'eau potable de ce type ont été installées dans Bamako pour résoudre temporairement les pénuries d'eau. "La petite station a été réalisé dans un contexte de mesures d'urgence pour faire face aux problèmes de pénurie d'eau depuis plusieurs années, explique à RFI Ousmane Traoré, chargé de projet à l'Agence française de développement (AFD), en attendant la mise en place de la grande station de Kabala. Pour la station qui vient d'être inaugurée, le nombre de bénéficiaires est estimé à 150 000 personnes." À quelques centaines de mètres, la grande sœur n'est pas encore sortie de terre. La future station de Kabala, va permettre d'alimenter en eau plus d'un million de Bamakois. "C'est ce projet dont les travaux viennent d'être lancés et qui va donner une capacité de 300 millions de litres par jour. Cela va doubler la capacité actuelle de la ville de Bamako. Quand cette station verra le jour, les besoins en eau seront complètement comblés, espère Boubacar Kane, le président de la société malienne de gestion de l'eau potable. L'offre va dépasser la demande."
Actuellement, seulement 65 % des Bamakois ont accès à l'eau potable. À l'horizon 2019, avec ces nouveaux aménagements, le gouvernement espère atteindre les 100 %.
Radio France Internationale – AllAfrica